Déjà! Eh oui… c’est déjà la fin de l’année. Une année 2022 qui a passé à une vitesse Grand V et qui nous a procuré un grand lot d’émotions.
L’automne est l’une des périodes clés durant laquelle nous avons l’occasion de montrer aux jeunes en recherche de formation l’intérêt et l’importance de notre métier. La promotion est un aspect essentiel de notre mission, comme le rappelle Stéphanie Taboada.
Quant à moi, je me fais le porte-parole de notre équipe pour vous adresser, ainsi qu’à vos proches, tous nos vœux pour une bonne et heureuse année 2023.
Jean-Paul Venditti, directeur
PROMOUVOIR NOS MÉTIERS
Stéphanie Heidi Taboada est responsable de l’administration des formations chez CIFER. Nous avons profité de sa présence au Salon des Métiers et de la Formation de Lausanne pour lui demander de nous parler de la promotion du métier.
Stéphanie, vous êtes très occupée durant toute l’année d’un salon à l’autre afin de promouvoir la profession d’électricien-ne de réseau auprès des jeunes Romands-es. Comment votre métier est-il perçu?
ST: Nous rencontrons beaucoup d’intérêt, notamment d’une part auprès des jeunes qui ont un parent dans la branche: père, grand-frère, etc.; d’autre part auprès de jeunes qui sont à la recherche d’une profession dans laquelle le travail en équipe et essentiellement à l’extérieur offre de l’adrénaline et une grande ouverture sur d’autres activités en lien avec l’énergie.
Quels sont les moyens promotionnels de CIFER?
ST: Ces salons sont notre meilleure vitrine: nous sommes présents à Lausanne, Fribourg, Martigny et dans le canton du Jura. Notre stand fait toujours sensation: on a deux poteaux sur lesquels nous faisons grimper – dûment équipés – les jeunes qui le souhaitent et nous avons fait développer cette année un jeu de réalité virtuelle. Cet automne, nous avons été littéralement pris d’assaut dès l’ouverture du Salon des Métiers à Lausanne!
«Contribuer à la réussite des jeunes et les suivre au long de leur formation est un bonheur renouvelé jour après jour.» Stéphanie Heidi Taboada
Les jeunes parlent aux jeunes
Les apprentis de nos partenaires, ainsi que quelques monteurs pour les encadrer, sont enchantés de passer une journée sur le stand. Ils se sentent mis en valeur. Ce sont les meilleurs ambassadeurs auprès des visiteurs, car ils parlent de leur métier avec passion. Ce sont également eux qui présentent notre profession durant nos «Info Métier»: des demi-journées d’information sont organisées durant les cours inter-entreprise sur notre site de Penthalaz. Trois sessions sont d’ores et déjà prévues pour 2023, en collaboration avec les écoles et les offices d’orientation.
Nous sommes aussi actifs sur les réseaux sociaux: Facebook, Instagram, où l’on trouve par exemple des stories faites durant les salons, et LinkedIn pour une approche axée davantage sur les partenaires.
On entend parfois que la formation duale est en perte de vitesse. Qu’en pensez-vous?
ST: Au fond il s’agit plus d’un décalage entre le besoin croissant du terrain et le nombre de CFC délivrés. En fait nous vivons plutôt une augmentation d’intérêt, mais la capacité d’engagement de nos partenaires reste stable. Nous formons 35% des apprentis•es électricien•nes de réseau au niveau suisse. Les instances politiques travaillent à revaloriser l’apprentissage.
Le système scolaire n’est pas adapté à tous les jeunes.
Choisir un apprentissage ouvre une multitude de portes, ce que les jeunes – et surtout leurs parents – ignorent parfois. Hautes écoles, brevets, diplômes… Les personnes qui se lancent dans un apprentissage peuvent facilement évoluer et bifurquer. Ils jouissent en outre très tôt d’une indépendance financière… et quand on y a goûté il n’est pas évident de revenir en arrière!
Si vous pouviez donner un conseil aux parents des jeunes qui fréquentent les salons des métiers, que leur diriez-vous?
ST: Il faut les coacher! Je pense que l’essentiel, pour les parents, est d’écouter leurs enfants et de les aider lorsqu’ils sont tentés par une branche. Multiplier les stages permet de choisir sa voie. Et même une fois que le jeune a choisi un secteur d’activité, des passages dans différentes entreprises lui donneront l’opportunité de valider son choix et d’appréhender le monde du travail. On se sent mieux dans une entreprise que dans une autre, on voit différentes facettes du métier.
Nos partenaires – qui sont responsables de l’avenir de notre profession – savent également qu’ils ont tout intérêt à former des jeunes, afin d’éviter une pénurie de main-d’œuvre, en leur proposant de bonnes conditions de travail, en les encadrant et en leur procurant un environnement professionnel motivant.
Encore un mot pour conclure?
ST: Au travers de tous ces outils de communication, nous cherchons à donner envie aux jeunes de choisir ce beau métier qui offre tant de débouchés fantastiques, en relation directe avec la transition énergétique.
